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B- Les phases de la démarche « secrets »

     La démarche « secrets » traduit la volonté manifeste des travailleurs à conduire leurs activités de manière à fournir, grâce à des ressources efficientes, des résultats excellents c’est-à-dire des produits à la mesure des attentes des populations. Comme processus, elle se déploie en plusieurs phases logiques et imbriquées. De la politique à la technique il y a au moins quatre phases intermédiaires à parcourir. Ce sont notamment: le système, la méthode, la stratégie et la tactique qui fondent le succès des opérations conduites avec technicité dans « secrets ».

B. 8. La politique stratégique: « secrets »
« Secrets » faut-il le rappeler, est une politique globale de promotion du travail à succès ou de la réussite par le travail bien élaboré. Cet acronyme signifie: « stratégie efficace de concrète réussite dans les enjeux du travail satisfaisant. » Elle procède de l’assurance qualité en proposant de faire parvenir à l’épanouissement tous les hommes impliqués dans les filières de travail et capables de valoriser judicieusement les ressources qu’ils utilisent.
B. 8.1. Le « S » de stratégie
La stratégie tire son origine étymologique dans les manœuvres militaires depuis la plus haute Antiquité. Elle vise spécialement l’art de la guerre avec en ligne de mire l’atteinte de l’objectif et à terme la victoire sur l’ennemi. De ce fait, il faut réunir des moyens, adopter des astuces et appliquer des opérations adéquates pour savoir comment le travail pourrait se servir de la stratégie dans son espace. Comment peut-on alors cerner ce concept et lui accorder la place qu’il mérite?
L’organisation du travail s’est saisi de la stratégie dans ses aspects méthodiques, sélectifs et opérationnels, dans une perspective de satisfaction durable des attentes diverses au sein des populations. Les enjeux à relever, à travers ce recours indispensable, découlent de la pertinence des logiques, des astuces et des actes qui doivent ouvrir la voie à des bons résultats. Sous cet angle, la stratégie correspond alors à tout un processus réfléchi ou planifié, habilement déployé pour fournir à long terme des réponses adéquates aux besoins des populations. Elle est la lumière qui éclaire le processus du travail et conduit son déploiement en s’appuyant sur des bornes et des normes structurantes et stimulantes.
On peut alors parler de plan d’action, c’est-à-dire d’un instrument de préparation, de structuration, de pilotage des opérations et d’évaluation des fruits du travail. Il est conçu pour faciliter l’atteinte des objectifs fixés dans un travail donné. Cependant, tout en étant fondamentale, la stratégie à elle seule, si elle n’est pas bien ajustée: avec des ressources adéquates, des actions déterminées et convenablement paramétrées, ne saurait garantir le succès du travail qui consiste à fournir des produits utiles.
B. 8.2. Le « E » d’efficace
Lorsqu’on adopte une stratégie elle doit être capable de produire des résultats probants. Dire qu’elle est efficace signifie qu’elle contribue, dans une relation de cause à effet, à l’atteinte des objectifs qu’on lui a assignés. L’efficacité est le substantif qui découle de ce déterminant. Il est l’enjeu de « secrets », jugé au résultat obtenu et à sa portée par rapport aux exigences des bénéficiaires. Dans cette optique, l’efficacité peut alors, en plus de l’effectivité, être saisie implicitement par la conformité ou l’excellence, voire l’efficience. Elle se place ainsi au cœur de « secrets » par sa pertinence et fait référence aux différents enjeux que le travail doit relever absolument pour un accomplissement de qualité.
Être efficace signifie répondre fort opportunément à un besoin. C’est atteindre la cible ou l’objectif fixé et en ressentir le bénéfice. Par l’efficacité, on est fondé à dire d’un processus qu’il est heureusement à son terme ou qu’il est parvenu à l’accomplissement d’un idéal.
L’efficacité est ainsi une variable déterminante dans la corrélation intrinsèque entre le sujet agissant, l’action à mener par rapport à un objet donné et l’objectif à atteindre. Elle se positionne comme le fil conducteur et la cohérence qui donnent de l’ampleur à la loi de cause à effet et de la valeur à la congruence dans un système complexe.
L’efficacité doit être ressentie, à défaut d’être palpable puisqu’elle se mesure, grâce aux résultats, au terme d’un processus, comme un indicateur essentiel de la norme qualité. Elle dénote de la fiabilité de la démarche globale, de la conformité et de l’authenticité des actes posés avec un impact réel sur les résultats. L’efficacité garantit que le processus, les savoirs et les instruments appropriés ont contribué à obtenir des bons résultats.
B. 8.3. Le « C » de concret
La qualité que recherche « secrets » doit être une réalité sensible aux cinq sens et aussi perceptible par la raison. Étant donné que le travail dans ses aspects pratiques et théoriques se crédibilise par la production des résultats réels ou palpables, virtuels ou intangibles, mais dans tous les cas de figures, concrets, il s’agit de viser l’excellence par le recours à des ressources idoines. En effet, sans résultats palpables, les intentions restent lettres mortes, rêves ou chimères.
Le concret relève de la sphère de l’effectivité et montre bel et bien que l’on ne travaille pas pour rien. La principale question y relative n’est peut être pas de savoir si l’on travaille ou si l’on produit, mais davantage avec quelles ressources et techniques l’on produit tels types de biens. Du début à la fin, le travail doit se dérouler avec du concret, grâce au concret et pour le concret même à l’épreuve des questions morales et éthiques.
Il faut une bonne dose de pragmatisme et d’expertise, pour parvenir à donner corps à une idée ou à un projet. Le travail apparaît ainsi, par la diversité de ses secteurs et de ses déploiements stratégiques comme l’activité humaine la plus déterminante de la concrétisation des sollicitudes des populations. Par le travail se dégage la plus value dans une échelle de valeur qui situe en bonne place le bien être pour tous.
On peut convenir que le bonheur n’est pas une donnée abstraite. Il se construit en relevant les enjeux du travail avec pour finalité une jouissance concrète du capital humain avec les biens obtenus.
B. 8.4. Le « R » de réussite
Le travail conduit à la réussite, lorsque la plus value obtenue par lui correspond aux objectifs fixés et satisfait les attentes de la clientèle. Il marque la maturité, l’accomplissement ou le parachèvement des actions menées par les travailleurs et leur valorisation par des produits irrésistibles. Ces produits procurent la joie aux parties prenantes et la satisfaction aux consommateurs qui trouvent l’opportunité d’assouvir leurs diverses soifs. Ils participent des exploits ou des triomphes qui doivent contenter tous ceux qui de loin ou de près contribuent à les fournir à point nommé.
La réussite ou succès se célèbre, et cela est normal, le plus souvent avec faste. Car elle permet d’évaluer l’impact des contributions des ressources à la constitution des résultats obtenus. On évoque quelques fois l’apothéose pour indiquer le couronnement des efforts consentis, des investissements opérés et l’aboutissement heureux de l’application des savoirs indiqués pour l’épanouissement conjoncturel des populations.

     Bien évidemment les meilleurs niveaux de réalisation ne sont pas toujours atteints. Une hiérarchisation des filières et des savoirs s’impose du fait de la productivité et des enjeux comparatifs. L’excellence ou la qualité se dessinent comme un idéal vers lequel doivent converger toutes les énergies. Cet idéal ne peut être concrétisé que si les conditions fonctionnelles d’une synergie des savoirs sont réunies et si la stratégie adoptée est suffisamment motivante et capable de générer des résultats acceptés par toute la chaîne de travail, de l’amont à l’aval sans interrompre le cycle normal des évolutions.
B. 8.5. Le « E » des enjeux
Le travail prépare la victoire et la jouissance que doit procurer la plus value, chaque fois qu’elle correspond à des objectifs qui apportent des réponses idoines aux préoccupations des hommes et atténuent leurs peurs essentielles ou existentielles. Mais comment le travail doit-il se faire pour générer ce bénéfice en faveur des populations? Selon cette problématique, le travail apparaît comme un défi à relever avec en corollaire des significatifs enjeux dont quatre sont importants par l’implication des ressources mobilisées et leur impact sur la valeur ajoutée.
Le premier enjeu est celui de la mise en place des ressources, de l’effectivité de ces ressources et de leur effectuation ou capacité à fonctionner. Il est question d’acquérir et d’installer ou implanter tous les équipements nécessaires à la production.
L’efficience est le second enjeu. Il procède de l’emploi des ressources à un niveau optimal pour leur permettre de fournir le meilleur de leurs capacités ou performances tout en se préservant de l’usure. Cet enjeu se décline par le concept de productivité qui est conforme aux possibilités et conditions environnementales.

     Le troisième enjeu est l’efficacité qui met en relation la production et les exigences des consommateurs en ce sens que ces dernières trouvent en celle-là leur solution adéquate. Les consommateurs sont comblés par la production offerte parce qu’elle est adaptée en qualité et en quantité à leurs besoins. La satisfaction qui émane de ce rapport d’équilibre est un facteur d’épanouissement.
L’épanouissement se positionne au quatrième rang des enjeux du travail. Si la constance de l’équilibre, que le précédent enjeu permet, venait à perdurer, on serait entrain de s’acheminer  vers le développement. Le travail dépasserait ainsi l’immédiateté et la finitude pour explorer la sphère de l’infinité ou de l’extension. La durabilité des effets générés par le travail devrait favoriser un développement élargi à toutes les populations.
Les quatre enjeux de « secrets » sont des leviers déterminants dans l’optimisation des tous les facteurs de production en vue d’un développement satisfaisant pour les populations. Le travail, de près ou de loin, par sa capacité à remporter ces quatre enjeux, contribue au développement ou à l’épanouissement des communautés. Mais quel sens donne-t-on à travail?
B. 8.6. Le « T » de travail
Étymologiquement le travail est lié à la souffrance. Il désigne un effort enduré pour réaliser une production visée. Le travail se supporte en un sens comme si le travailleur subissait malgré lui une charge imposée de l’extérieur et se surmonte en un autre sens comme si, par rapport à ses enjeux, le travailleur était préparé à relever un défi dont il ne peut se départir. Entre les deux perspectives se trouve un moyen terme qui fait du travailleur un maillon d’une chaîne d’acteurs interdépendants, mobilisés pour répondre aux attentes de la société. Le droit et le devoir se croisent ainsi pour créer un environnement de socialisation et de complémentarité. Il y a lieu de dépasser les considérations classiques de cloisonnement pour épouser une vision nouvelle intégrante du travail.
Étant donné qu’aucun homme en général ne peut se départir du travail sans risque de perdre son honorabilité il parait convenable de bien cerner ce processus pour lui permettre de réussir pour le bonheur de tous. Dans ce contexte, « secrets » conçoit le travail comme une nécessaire activité qui donne un sens à la vie. Il est conditionné en amont par les instruments mis en œuvre pour son déroulé et en aval par les demandeurs des produits qu’il génère. On peut distinguer le travail manuel, mécanique, industriel, cybernétique, numérique ou robotique tous ajustés stratégiquement en recourant à des ressources et sources d’énergies disponibles pour être capable de satisfaire les nombreuses attentes connues, supposées ou anticipées.
A la base du travail se placent les savoirs adaptés aux activités à mener. Ce sont ces compétences qui assurent les productions. Mais elles se différencient selon les niveaux d’expertise, la somme d’expérience et l’ingéniosité des acteurs et des instruments de la chaîne. Cet ensemble de compétence doit s’impliquer autour d’un paradigme suffisamment mobilisateur, organisé et animé par des qualités managériales conséquentes. Il devrait exister un schéma directeur applicable pour garantir la qualité.
B. 8.7. Le « S » de satisfaisant
Dans la quête de solutions il y a les besoins urgents et ponctuels, les besoins constants ou répétitifs et les besoins nouveaux ou imprévus. Leurs réponses malgré la diversité des exigences doivent non seulement être accessibles en permanence mais aussi avoir une grande portée c’est-à-dire être étalées dans le temps et dans l’espace. La satisfaction passagère doit s’accompagner d’un contentement lui même transformé en un épanouissement progressif et débarrassé de toute forme de nuisance.
Il faut passer de la jouissance individuelle et immédiate à la disponibilité permanente des solutions pour installer une aisance pérenne dans un environnement maîtrisé par des équilibres et des cycles stables. Parler de l’impact provoqué par l’atteinte de l’objectif de l’épanouissement revient donc à évoquer le développement. La joie, le contentement, le bonheur se mettent en place progressivement grâce aux facteurs de production qui apportent leur pierre pour l’édification d’un développement humain durable.
Le travail en construisant le bien être se positionne comme le levier principal du développement et le facteur essentiel de la satisfaction. Cependant les produits du travail ne suffisent pas à contenter tout le monde. Le rapport de force entre les différents acteurs entretient malheureusement souvent des inégalités criardes. Le politique doit intervenir en conformité avec les normes juridiques, les règles de morale et les valeurs éthiques pour faciliter l’accès de tous les hommes aux biens qui épanouissent.

     L’acronyme « Secrets », décomposé ci-dessus pour bien cerner la politique de la démarche, doit constamment être perçu comme une vision globale. Celle-ci indique les principales orientations permettant, à condition d’être suivies, de garder le cap de la qualité, de réaliser un développement humain durable et de fournir des bonnes réponses aux besoins essentiels des populations. Il s’agit par ce biais de conduire des actions précises en vue d’arriver à des résultats excellents, accessibles et suffisants pour ceux qui en ont besoin. En d’autres termes  » secrets » est une politique managériale, plus stratégique que normative, qui vise à rechercher des astuces efficaces pour relever les enjeux du travail et parvenir par eux à l’excellence et au développement humain intégral et durable. Les éléments composites de « secrets » et mêmes ses logiques s’entrecroisent à cet égard pour ne former qu’un seul ensemble dynamique, dans une sorte de congruence synergique et positive qui vise le bien de tous les hommes à travers un plan d’actions productif de biens.